Un esclandre… à l’envers

Avez-vous dejà volé un truc dans un grand magasin et que vous finissiez par vous faire attraper, que les regards se tournent vers vous, qu’on vous montre du doigt quand vous prenez le chemin de la sortie.
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Avez-vous dejà volé un truc dans un grand magasin et que vous finissiez par vous faire attraper, que les regards se tournent vers vous, qu’on vous montre du doigt quand vous prenez le chemin de la sortie.

Ce qui m’est arrivé ce jour est à peu près de cet acabit. Disons, à l’envers…

Me voici donc un samedi matin, 10h05, place de la République. Direction le Darty du coin. J’ai besoin d’une imprimante et d’un Mac – celui de ma femme ayant crashé avec tout ce qu’il y avait dedans.

Ceux qui me connaissent savent que quand je rentre dans un magasin, un chronomètre inconscient se met en route et que montre en main je ne reste pas plus de 10mn – quoi qu’il arrive.

Un vendeur d’une trentaine d’années vient à ma rencontre. Il est sympathique.

Je lui donne mon cahier des charges : ce qu’il me faut pour l’imprimante et pour l’ordi. Il me propose deux produits. Go. Je paye. Il me donne l’imprimante et me dit qu’il faut retirer l’ordi au comptoir « Retrait des Achats ». J’y suis en une minute. Pas encore trop de monde, mais quand même. 2mn après c’est mon tour.

Il y a déjà deux fois plus de monde. Je tends ma facture. Le type reviens. Me tend l’imprimante et l’ordi. Je recule pour partir quand je réalise que me voilà avec deux imprimantes, celle que m’a donné le vendeur et celle que me donne le garçon du comptoir Retrait des Achats.

J’y retourne, sous les yeux un peu hostile de la foule qui pensait que j’en avais fini.

 

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