Castorama vient de dévoiler sa nouvelle posture de marque, une nouvelle signature « Castorama, c’est Castoche » et une nouvelle identité sonore.
Cela fait de très long mois que nous travaillons pour Castorama mais nous avons vécu une formidable accélération de ce chantier dans le mois qui vient de s’écouler.
J’ai une admiration particulière pour les patrons de cette marque. Elle ne date pas d’hier. Je connais Philippe Tibble depuis longtemps et qui Guy Colleau, le directeur général, est un peu son fils spirituel. Mon admiration et – est-ce déplacé de le dire ?– une certaine affection viennent du constat que je dresse à les voir travailler. Les enjeux du pilotage de ce genre d’enseignes sont très importants, l’inertie d’une telle structure forcément très forte. Beaucoup de choses invitent dans ces métiers à une forme d’immobilisme ou de conservatisme. Pourtant, je les trouve toujours audacieux, toujours à regarder loin devant. Ils prennent des risques et le font avec sérénité, sang froid et un humour certain.
Chez Sixième Son, nous avons été véritablement briefés sur la nouvelle campagne il y a un mois seulement. Quatre semaines, c’est ce que nous avons eu pour tout faire. J’étais presque content de partir à Dubai il y a dix jours pour échapper à un travail, certes passionnant, mais qui m’avait pris une énergie folle et une part non négligeable de certaines nuits. Une bonne partie de l’équipe a fini, comme moi, par rêver Castorama, par manger Castorama. Heureusement que ce début d’année est riche en nouveau projets. On a besoin de pouvoir jongler entre plusieurs travaux pour prendre du recul sur chacun d’entre eux et être plus performants.
Ne nous en cachons pas. Le chantier Castorama a également était marqué par un « Je t’aime, moi non plus » entre Publicis Active et nous. Cette filiale de l’agence au Lion a piloté cette communication. Elle n’avait pas forcément la même idée que nous de ce qui était profitable au client. Elle proposait la reprise de musiques existantes, notamment « C’est facile » d’Eddy Mitchell ou le « It’s so easy to fall in love », le célèbre tube de Linda Ronsdat. C’est notamment la question des délais qui l’inquiétait et les habitudes dans ce domaine portent souvent les agences à préférer choisir dans un catalogue que de se lancer dans la création sur-mesure. Nous y étions opposer, pour pas mal de raisons, mais nous finalement travaillé en bonne intelligence une fois que le client a donné son arbitrage. Au bout du compte, tout le monde en est content.
Je laisse chacun juge du résultat. Nous tournons donc
la page Castorama pour quelques mois. Nous reprenons notamment le fil d’un formidable projet débuté en fin d’année dernière et qui occupe l’autre moitié de mes nuits !